En ce qui concerne les méthodes pour arrêter de fumer, il semble que tout le monde a sa propre opinion, en effet, du professionnel de la santé au psychologue, du thérapeute aux anciens fumeurs. Des patchs à la nicotine ou des gommes à mâcher à la prescription de médicaments, en passant par les traitements antitabac, il existe de nombreuses solutions proposées par différentes personnes. Cependant, en bout de ligne, il n’y a pas de solution définitive qui convienne à tout le monde. Au lieu de cela, les gens trouveront différents moyens pour essayer d’arrêter de fumer.

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L’aspect le plus difficile lors de la décision d’arrêt de tabac est le besoin constant et récurrent d’allumer une cigarette dans certaines situations où vous êtes habitué à fumer, par exemple lorsque votre esprit s’interroge ou que vous êtes coincé dans votre routine au travail. Le simple fait de ne pas penser à fumer est très difficile pour ceux qui tentent de cesser de fumer, surtout pendant les premiers jours. Cependant, au fur et à mesure que le temps passe, les ex-fumeurs commenceront à penser à la cigarette non pas comme quelque chose qu’ils évitent activement, mais comme quelque chose qu’ils ont utilisé par le passé.

Ces envies font inévitablement partie de toute expérience d’abandon du tabac, quelle que soit la méthode choisie. Et la gestion de ces envies est probablement l’un des aspects les plus difficiles et les plus importants de l’arrêt du tabac.

Nous discuterons ici de certaines techniques psychologiques qui peuvent contribuer de manière significative à vos efforts et vous permettre de résister à la tentation avec beaucoup plus de succès.

Limiter le tabac : Fumer ne doit plus être une habitude

Quelque chose que beaucoup d’anciens fumeurs parviennent à faire est de limiter le tabagisme, en d’autres termes, cela signifie penser à une vie sans fumer, limiter dans un premier temps votre consommation de cigarette puis envisager l’arrêt total du tabac. C’est pourquoi certains experts recommandent de faire un effort particulier pour apporter ces changements supplémentaires, ainsi il faudra que vous soyez occupés pour ne plus y penser, par exemple effectuer les tâches que vous avez évitées jusqu’à présent, obtenir un nouveau passe-temps ou trouver un moyen d’être productif. De cette façon, le tabagisme sera associé à une image ancienne et fera parti du passé, tandis que la personne saine sera directement liée à la représentation du nouvel être.

Seuil de distraction : Connaître les moments où vous êtes plus faibles

Des situations comme attendre un autobus, s’asseoir dans un train ou dans une salle d’attente peuvent être des expériences très difficiles pour ceux qui tentent d’arrêter de fumer. L’esprit peut facilement se distraire surtout dans les premiers jours d’arrêt, l’envie de s’allumer une clope pourrait devenir soudainement très prononcée.

C’est à ce moment qu’une personne qui veut arrêter devra se familiariser avec les habitudes de distraction et en particulier avec ce que l’on appelle le seuil de distraction. Bien que le seuil de distraction varie considérablement d’un individu à l’autre, ce terme désigne toutes les pratiques qui peuvent vous empêcher d’allumer une cigarette. Pour certains, cela peut être quelque chose d’aussi simple que de lire un livre, tandis que d’autres peuvent essayer de s’occuper en faisant des Sudoku ou en ayant une conversation avec un ami.

La distraction de votre cerveau à cause des envies de fumer est essentielle pour arrêter définitivement. En effet après avoir découvert ce qui fonctionne pour vous, vous devez utiliser cette technique de distraction pour éviter les rechutes dans les périodes vulnérables où vous pensez à abandonner.1

Faire face directement à la tentation

Beaucoup de ceux qui quittent la cigarette méprisent les situations de tentation. Imaginez une situation comme : – vous essayez d’arrêter depuis peu de temps et votre collègue vient de sortir pour fumer. Que devrais-je faire ?

Bien sûr, pour la plupart des personnes qui sont en phase d’arrêt de la cigarette, le meilleur choix possible serait de rentrer à l’intérieur du bâtiment, malgré l’habitude que vous aviez de vous joindre au collègue quotidiennement. En tout cas, si une grande partie de ceux qui arrêtent de fumer peuvent aller à l’extérieur et passer du temps avec des fumeurs sans avoir l’envie, cela peut être une expérience particulièrement stimulante et enrichissante qui créée un sentiment de sécurité quant à la capacité de résister à la tentation.2

N’oubliez pas que c’est une question de produits chimiques !

Tous ceux qui cesseront de fumer auront à leur début l’idée de refumer une cigarette. Mais attention une seule et tout peut être redistribué ! De nombreux ex-fumeurs ont trouvé utile d’essayer d’isoler cette pensée et de voir la vérité en face : ce sont des produits chimiques, rien n’est bon là dedans. Une pensée particulièrement utile dans ces situations est de garder à l’esprit qu’après un certain temps, le corps retrouvera son équilibre chimique, ainsi les terribles envies lors du sevrage commenceront à disparaître. Comme d’anciens fumeurs l’ont dit, les pensées tentantes n’apparaissent qu’au début et sont qu’un écho de la dernière cigarette, avec le temps, cette envie deviendra beaucoup plus calme.3

Sources :

  1. Améliorer sa santé – Futura Sciences
  2. Déprogrammer votre cerveau – Je contrôle mon cerveau
  3. Impact sur le cerveau – Alphabem